🚚 Livraison offerte en France dès 30€ d'achat et à partir de 50€ en Europe !
🚚 Livraison offerte en France dès 30€ d'achat et à partir de 50€ en Europe !
Le CBD peut-il aider pour arrêter l'alcool ?
par Martin BONFILS juillet 23, 2024 6 Temps de lecture
Le CBD (cannabidiol) pourrait représenter des bienfaits pour les personnes souhaitant réduire ou arrêter leur consommation d'alcool. Cette substance non psychoactive suscite l'intérêt de la recherche médicale pour ses propriétés dans le traitement des addictions et le soulagement des symptômes du sevrage alcoolique, mais le CBD peut-il vraiment être une solution ?
Le CBD est un composé naturel extrait du chanvre, qui se distingue du THC par ses propriétés non psychoactives et fait l'objet d'un intérêt croissant dans le domaine de la santé, notamment pour ses potentiels bienfaits thérapeutiques. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le cannabidiol pur ne semble pas présenter de potentiel d'abus ni être nocif pour la santé ; le Comité OMS d'experts de la pharmacodépendance a conclu en novembre 2017 qu'à l'état pur, le CBD ne paraît pas non plus avoir de potentiel addictif. L'OMS ne recommande toutefois pas l'usage du CBD à des fins médicales, bien que des études préliminaires suggèrent des effets thérapeutiques bénéfiques, notamment dans le cas de l'épilepsie.
L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) reconnaît le potentiel thérapeutique du CBD, notamment pour ses propriétés anxiolytiques et anti-inflammatoires : des études cliniques sont en cours pour évaluer son efficacité dans diverses applications médicales. L'absence d'effets secondaires majeurs et de risque addictif en fait une substance particulièrement intéressante pour les professionnels de santé. En ce qui concerne la loi française, elle autorise la commercialisation du CBD depuis décembre 2021, sous certaines conditions strictes. Le taux de THC doit être strictement inférieur à 0,3%, la culture et l'extraction doivent être faites à partir des variétés de chanvre autorisées seulement, et la production doit faire l'objet d'une traçabilité complète. Chez Mon Petit Herbier, nous sommes soucieux de la qualité de nos produits et respectons ces normes à la lettre, pour vous proposer le meilleur.
L'alcoolodépendance se caractérise par un ensemble de manifestations physiques, psychologiques et comportementales qui témoignent d'une perte de contrôle sur la consommation d'alcool. Cette pathologie toucherait 1,5 millions de français selon le Service Public d'information en santé.
L'un des premiers signes physiques est la forte tolérance à l'alcool, c'est-à-dire que la personne alcoolodépendante doit augmenter les quantités consommées pour ressentir les mêmes effets. Dans ce cas de figure, le corps développe des symptômes de sevrage en l'absence d'alcool : tremblements des mains, sueurs excessives, nausées et vomissements, tachycardie, anxiété intense.
La dépendance psychologique se traduit par des pensées obsessionnelles liées à l'alcool. La personne dépendante ressent des envies irrépressibles de boire et en perd sa capacité à limiter sa consommation. Elle peut aussi manifester des troubles de l'humeur, une irritabilité marquée, des difficultés de concentration, ainsi que des troubles du sommeil.
Il faut savoir que l'alcoolodépendance entraîne des conséquences notables sur la vie quotidienne des personnes touchées par cette pathologie. Dans le domaine professionnel, cela peut mener à l'absentéisme, à la baisse de productivité et à des accidents de travail. De même, au sein de la cellule familiale, l'alcoolodépendance peut entraîner des conflits conjugaux et des cas de négligence parentale. L'alcoolodépendance affecte tout particulièrement les interactions sociales, car une personne dépendante aura plutôt tendance à s'isoler, entraînant la perte d'amis. Elle peut également être la cause de difficultés financières dont il peut être difficile de sortir.
Pour établir un diagnostic médical, le médecin réalise un examen clinique et pose des questions sur les habitudes de consommation d'alcool du patient. Des tests comme l'AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test) ou le CAGE (Cutting down, Annoyance by criticism, Guilty feeling, and Eye-openers) sont utilisés pour évaluer le niveau de consommation et le risque de dépendance.
L'AUDIT a été développé par l'OMS pour évaluer le risque d'addiction à l'alcool, grâce à 10 questions : 3 qui portent sur la consommation d'alcool, 3 qui évaluent la dépendance à l'alcool et 4 qui concernent les problèmes liés à l'alcool. À la suite de ce questionnaire, les résultats sont interprétés en fonction du score obtenu par le patient.
Pour les hommes, l'interprétation des scores se fait comme suit :
Pour les femmes, en raison de la différence biologique, l'interprétation des scores se fait différemment :
Le CAGE, quant à lui, comprend 4 questions pour établir un diagnostic :
Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux définit le trouble de consommation d'alcool par la présence d'au moins 2 critères sur 11 sur une période de 12 mois :
Quelle que soit la méthode employée, le médecin peut également faire réaliser des tests sanguins au patient et observer la présence de signes de sevrage en l'absence d'alcool.
La consommation régulière d'alcool représente un problème de santé publique en France, avec des conséquences graves tant à court qu'à long terme. Selon le Service Public d'information en santé, entre 33 000 et 49 000 décès sont attribuables directement à l'alcool chaque année.
Les effets immédiats de l'alcool sur l'organisme sont nombreux et peuvent survenir dès les premières consommations. Chez certaines personnes, la consommation d'alcool peut causer des troubles du comportement avec agressivité, l'altération du jugement accompagnée d'une diminution de la concentration, une coordination motrice réduite et des réflexes ralentis. Ces effets indésirables peuvent augmentent les risques d'accidents.
La consommation chronique d'alcool provoque des dommages irréversibles sur la santé. Le foie est particulièrement vulnérable face à l'alcool, car son rôle est de purifier le sang, notamment en métabolisant l'alcool. L'abus d'alcool sur le long terme peut donc entraîner une cirrhose alcoolique, un cancer du foie, ou encore une stéatose hépatique. Le système nerveux central subit également des altérations majeures à cause de l'alcool : démence alcoolique, atrophie cérébrale progressive, troubles cognitifs persistants, etc.
Le CBD présente des caractéristiques intéressantes pour accompagner les personnes en période de sevrage alcoolique. Ses propriétés naturelles pourraient aider à atténuer certains symptômes désagréables survenant lorsqu'une personne arrête de boire de l'alcool. Le cannabidiol agissant sur le système endocannabinoïde en interagissant avec les récepteurs CB1 et CB2, il permettrait de réguler différentes fonctions physiologiques perturbées pendant le sevrage alcoolique. Le CBD pourrait réduire l'anxiété, améliorer le sommeil et diminuer les tremblements caractéristiques du sevrage.
Notez que la consommation de CBD doit s'inscrire dans une démarche médicale encadrée, ce qui implique de consulter un professionnel de santé avant de débuter, de choisir des produits CBD de qualité accompagnés d'analyses faites en laboratoire, de respecter les doses conseillées par le médecin et de surveiller les interactions potentielles avec d'autres traitements.
Une recherche est actuellement menée en France pour évaluer scientifiquement les effets du CBD sur l'alcoolisme. Le projet CARAMEL, dirigé par le Pr Benjamin ROLLAND au Centre hospitalier Le Vinatier de Lyon, vise à déterminer l'efficacité du cannabidiol dans la réduction de la consommation d'alcool et de ses bienfaits potentiels sur les organes touchés. Cette recherche compare deux groupes de 38 participants chacun, présentant une dépendance à l'alcool. Le premier groupe reçoit du CBD à une dose maximale de 600 mg par jour, tandis que le second reçoit, à son insu, un placebo. L'objectif est de mesurer quotidiennement la consommation d'alcool des participants afin de démontrer deux effets principaux du CBD :
L'étude CARAMEL est prévue pour se dérouler sur trois ans, et a débuté courant 2022. Les premiers résultats devraient être publiés au premier trimestre 2025 et les données recueillies devraient permettre d'établir scientifiquement si le CBD représente une solution thérapeutique viable pour les personnes souffrant d'alcoolisme.
Les commentaires sont approuvés avant leur publication.
par Martin BONFILS octobre 01, 2025 6 Temps de lecture
Le CBD de qualité se reconnaît par sa provenance biologique, ses méthodes d'extraction propres comme le CO2 supercritique, et le respect du taux légal de THC inférieur à 0,3%. Les certificats d'analyse de laboratoires indépendants garantissent l'absence de contaminants et la concentration exacte en cannabinoïdes. Un produit authentique présente des labels bio reconnus et une traçabilité complète depuis la culture jusqu'au produit fini.
par Martin BONFILS septembre 28, 2025 6 Temps de lecture
Le CBD, molécule non psychoactive du cannabis, agit sur le système endocannabinoïde pour moduler la perception de la douleur et réduire l'inflammation. Les études précliniques démontrent ses propriétés anti-inflammatoires, particulièrement efficaces pour soulager les douleurs chroniques et neuropathiques. Les témoignages d'utilisateurs rapportent une diminution significative de l'intensité des douleurs et une amélioration de la qualité de vie.
par Martin BONFILS septembre 25, 2025 6 Temps de lecture
Le CBD est bien toléré, mais peut causer fatigue, diarrhée ou somnolence, surtout à fortes doses. Il peut aussi interagir avec certains médicaments, d’où l’importance de commencer par de petites doses et de choisir des produits certifiés.