🚚 Livraison offerte en France dès 30€ d'achat et à partir de 50€ en Europe ! 🚚
🚚 Livraison offerte en France dès 30€ d'achat et à partir de 50€ en Europe ! 🚚
juin 27, 2024 7 Temps de lecture
La maladie d'Alzheimer est une forme de démence progressive qui détériore les fonctions cognitives, en particulier la mémoire, le comportement et les interactions sociales. Cette maladie touchant plus d'un million de personnes en France, les répercussions qu'elle engendre dépassent le cadre purement médical, puisqu'elle affecte également le quotidien des familles qui accompagnent leur proche, tant d'un point de vue émotionnel que pratique. Face à cette problématique médicale et sociétale, le cannabidiol (CBD) pourrait soulager certains symptômes de la maladie, ce qui la rendrait potentiellement plus supportable pour les patients et par extension, pour leurs familles.
La maladie d'Alzheimer est une affection neurodégénérative progressive qui affecte principalement la mémoire, la pensée et le comportement. Cette pathologie provoque une détérioration progressive des cellules nerveuses du cerveau, entraînant des troubles cognitifs et des modifications de la personnalité.
On parle de démence progressive invalidante en référence à des troubles neurodégénératifs qui entraînent la détérioration graduelle des fonctions cognitives et de l'autonomie des patients, ce qui affecte particulièrement la mémoire, le langage, le raisonnement et la reconnaissance des personnes :
Les personnes atteintes de démence peuvent éprouver des difficultés à se souvenir d'événements récents ou à reconnaître des proches.
La capacité à s'exprimer et à comprendre les autres peut diminuer, rendant les interactions sociales plus difficiles.
Les patients peuvent présenter des modifications dans leur personnalité, devenant parfois agités ou apathiques.
Pour les familles, il peut être nécessaire de bénéficier d'un soutien émotionnel et pratique pour faire face au développement de la maladie. En effet, les troubles de la communication peuvent créer des malentendus et des frustrations dans les interactions avec les proches, et les familles peuvent se sentir isolées en raison de la prise en charge d'un proche malade.
En France, environ 1,2 million de personnes vivent avec la maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée, un chiffre qui devrait atteindre 1,5 million d'ici 2025 en raison du vieillissement de la population. La maladie d'Alzheimer touche principalement les personnes âgées de plus de 65 ans, mais des formes précoces peuvent apparaître chez des personnes plus jeunes. Les femmes ayant une espérance de vie plus élevée que les hommes, celles-ci sont les plus touchées par la maladie, à hauteur de 60 à 70% des cas. De plus, les antécédents familiaux ainsi que les conditions médicales comme l'hypertension ou le diabète augmentent le risque de développer la maladie.
La maladie d'Alzheimer résulte de plusieurs causes qui provoquent une dégradation progressive des cellules nerveuses. Comprendre ces causes et identifier les symptômes permet de mieux accompagner les personnes touchées.
L'une des causes principales de la maladie d'Alzheimer est l'accumulation de protéines anormales. Des plaques amyloïdes, formées dans le cerveau par l'accumulation de la protéine bêta-amyloïde, perturbent la communication entre les neurones et peut entraîner leur mort. La protéine tau, quant à elle, subit une hyperphosphorylation, conduisant à des enchevêtrements neurofibrillaires, associés à la dégénérescence neuronale. L'inflammation chronique cérébrale constitue une autre cause de la maladie. Les cellules immunitaires du cerveau (microglies), réagissent à la présence de plaques amyloïdes et peuvent devenir hyperactives, provoquant une inflammation qui endommage les neurones environnants. Certaines mutations génétiques augmentent le risque de développer la maladie d'Alzheimer : les mutations dans les gènes APP, PSEN1 et PSEN2 sont, par exemple, associées à des formes héréditaires de la maladie.
Lors de la première phase de la maladie d'Alzheimer (stade léger), environ 25 % du volume de l'hippocampe diminue, ce qui rend plus difficile le lien entre la mémoire à court terme et à long terme. Les déficits cognitifs sont subtils : le patient éprouve des oublis mineurs, comme des noms ou des événements récents, qui tendent à s'aggraver avec le temps.
Lors de la deuxième phase (stade modéré), d'autres régions du cerveau commencent à être affectées, entraînant des troubles du comportement, des difficultés dans les gestes, le langage et la reconnaissance. La personne atteinte a besoin d'assistance pour certaines activités quotidiennes (se déplacer, gérer son budget, préparer des repas).
Lors de la troisième et dernière phase (stade sévère), les lésions cérébrales s'aggravent et il devient presque impossible de récupérer des informations et les souvenirs d'événements passés s'effacent de la mémoire. La défaillance des cellules cérébrales est telle que le patient perd son autonomie pour presque toutes les activités de la vie quotidienne.
À ce jour, aucun traitement ne permet de guérir la maladie d'Alzheimer, qui continue de progresser. Une fois diagnostiquée, la maladie évolue de manière irréversible : les lésions cérébrales s'accumulent graduellement, détruisant les connexions entre les neurones. Cette dégénérescence provoque une altération progressive des capacités cognitives et de l'autonomie du patient, avec une durée d'évolution qui s'étend généralement sur 8 à 12 ans après l'apparition des premiers symptômes. L'absence de traitement curatif place les proches dans une situation particulièrement éprouvante, qui doivent faire face à la détérioration graduelle de l'état de leur parent, tout en assurant une surveillance et des soins constants. Il faut savoir que plus le diagnostic est établit tôt, plus les mesures d'accompagnement seront adaptées à chaque stade de la maladie. Malheureusement, les premiers symptômes peuvent être confondus avec le vieillissement normal, ce qui retarde la prise en charge de nombreux patients.
Face à la progression de la maladie d'Alzheimer, les médecins disposent de plusieurs traitements pour ralentir son évolution et atténuer certains symptômes afin d'améliorer, autant que faire se peut, la qualité de vie des patients : le donépézil, la rivastigmine, la galantamine et la mémantine. Ces médicaments augmentent les niveaux de neurotransmetteurs comme l'acétylcholine, qui est souvent déficiente chez les patients atteints d'Alzheimer. Le donépézil, la rivastigmine et la galantamine sont des inhibiteurs de l'acétylcholinestérase qui améliorent la communication neuronale, tandis que la mémantine protège les neurones contre les effets néfastes d'une surabondance de glutamate.
Le Donanemab, commercialisé sous le nom de Kisunla, est un anticorps monoclonal développé par la société pharmaceutique Lilly pour traiter la maladie d'Alzheimer, qui agit en éliminant les protéines bêta-amyloïdes accumulées dans le cerveau. Récemment approuvé par la FDA (Food and Drug Administration) des États-Unis, le Donanemab pourrait ralentir le déclin cognitif chez les patients au stade léger.
En plus des traitements médicamenteux, les professionnels de santé intègrent des approches non pharmacologiques au parcours de soin des patients, notamment la stimulation cognitive, l'orthophonie, des activités physique et la kinésithérapie.
Les personnes touchées par Alzheimer manifestent régulièrement des signes d'anxiété et d'agitation, en raison de la confusion et de la désorientation induites par la maladie. Le CBD, issu du chanvre (Cannabis sativa L.), interagit avec le système endocannabinoïde pour réguler naturellement le stress, ce qui contribuerait à une diminution des comportements agressifs et de l'agitation chez les patients ayant consommé du CBD. Reconnu pour ses propriétés apaisantes bénéfiques pour les patients souffrant de troubles du sommeil, le CBD favoriserait un endormissement plus rapide et une amélioration de la qualité du sommeil, en réduisant le stress et l'anxiété, fréquents chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Il pourrait également prévenir l'inflammation neurodégénérative et l'accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau et donc, ralentir la progression des symptômes cognitifs.
Pour les séniors souffrant de la maladie d'Alzheimer, la forme de CBD doit être adapté à leur niveau d'autonomie et à leur capacité de consommation, en tenant compte de la discrétion et de la facilité d'utilisation.
Les huiles de CBD dotées d'un compte-goutte sont un bon moyen pour les séniors de doser précisément le produit et d'ajuster la dose, si besoin. L'administration sublinguale consiste à placer quelques gouttes d'huile de CBD sous la langue (pendant 30 à 60 secondes) pour qu'il soit absorbé rapidement par le système sanguin, afin de ressentir les effets du CBD plus rapidement qu'en l'ingérant, d'éviter le premier passage dans le foie et par conséquent, de limiter les interactions entre l'huile de CBD et certains médicaments.
Les gélules de CBD permettent une consommation en toute discrétion, à n'importe quel moment de la journée sans attirer l'attention. De plus, elles bénéficient d'un dosage prédéfini, ce qui facilite la prise pour les séniors, souvent habituées à suivre des traitements médicaux. Les gélules étant absorbées par le système digestif, il est conseillé de les prendre au moment des repas : leurs effets se font ressentir entre 30 minutes et 2 heures après la prise et durent en moyenne 6 à 8 heures.
Boire une tisane est un geste familier pour la plupart des séniors. Ce mode de consommation, associé au réconfort d'une boisson chaude, peut donc s'intégrer facilement à leur routine quotidienne. La fleur de CBD étant souvent associée à d'autres plantes dans les infusions, l'infusion est un bon moyen de profiter des bienfaits d'autres plantes apaisantes, comme la camomille, ou encore la mélisse.
Pour rappel, le CBD ne constitue en aucun cas un traitement curatif de la maladie d'Alzheimer : il s'agit avant tout d'un complément intéressant pour atténuer certains symptômes fréquents, tels que les troubles anxieux et l'agitation. Un suivi médical est fortement recommandé, surtout pour les personnes suivant un traitement médical, car un professionnel de santé sera toujours l'interlocuteur le mieux placé pour ajuster le dosage des produits à base de CBD, selon les effets ressentis et la tolérance du patient.
Les commentaires sont approuvés avant leur publication.
août 26, 2025 6 Temps de lecture
Découvrez les différences entre l’huile et la résine de CBD : modes d’administration, concentrations, effets et bienfaits. L’huile est facile à doser et idéale pour les débutants, tandis que la résine, plus concentrée, offre un effet rapide et intense pour les utilisateurs réguliers.
janvier 09, 2025 6 Temps de lecture
Voir l'article entiernovembre 18, 2024 6 Temps de lecture
Voir l'article entier